
LA FONDATION
Les projets réalisés
Depuis la création de la Fondation, ce sont 12 projets qui ont pu voir le jour grâce à la générosité d’entreprises, de fonds ou fondations et de particuliers. Des projets qui permettent de faire grandir la qualité des prises en charges, la qualité des soins, l’accueil des patients et le quotidien des professionnels de l’hôpital.
L’aménagement et végétalisation de la terrasse sud (2024)
Budget : 27 500 €
Au 6e étage, une de nos deux terrasses extérieures jusqu’alors nue et peu engageante a été transformée en véritable jardin suspendu.
Le projet a permis la création d’un parcours végétalisé avec plus de 30 espèces de plantes, un plancher bois et une rampe d’accès PMR. L’éclairage est solaire et un système d’arrosage intégré limite la consommation d’eau.
Entièrement non-fumeur, cet espace offre désormais aux patients, soignants et visiteurs un cadre apaisant, propice à la détente, dans un environnement souvent marqué par le stress.

La création d’une 2e salle mixte de cardiologie interventionnelle (2024)
Budget : 250 000 €
Pour répondre à l’augmentation des pathologies cardiovasculaires, l’hôpital a ouvert en 2024 une seconde salle interventionnelle au sein du laboratoire de cardiologie entièrement rénové.
Dotée d’équipements de dernière génération, elle permet des actes complexes de cardiologie invasive (angioplasties, pose de stents, ablations…).
Elle intègre notamment l’électroporation, une technique innovante pour traiter les troubles du rythme cardiaque, avec des résultats prometteurs et moins d’effets secondaires.
Ce nouvel équipement permet d’offrir aux patients des soins parmi les plus avancés en cardiologie interventionnelle.

L’acquisition de matériel pour la réalisation de tests PCR, HSV et CMV pédiatriques
Budget : 7000 €
Porté par le Dr Gaëlle JAMBON, pédiatre à la maternité et le Dr Mathieu Pecquet puis Laurence PARMELAND, cheffe du laboratoire d’analyses médicale.
Le Dr Gaëlle Jambon, pédiatre à la maternité souhaitait que les tests HSV (infections herpétiques néonatales) soient réalisés par le laboratoire interne de l’hôpital et non plus sous-traités.
Les futures mamans étaient jusqu’alors prélevées à l’entrée de la salle d’accouchement si elles avaient des antécédents et il était recommandé de garder les bébés sous surveillance pendant 36 heures. La sous-traitance de test allongeait les délais et le bébé sortait souvent avant l’arrivée des résultats. Un travail long et minutieux était donc nécessaire pour faire le suivi. Désormais, les analyses sont réalisées sur place et avec une analyse dans des délais très courts.
En ce qui concerne l’infection au cytomégalovirus (CMV), les recommandations nationales indiquaient un dépistage systématique début 2022 chez tous les nouveau-nés qui présentent une surdité alors que jusqu’alors le dépistage ne concernait qu’une dizaine de nouveau-nés par an.
Ces derniers présentaient soit des symptômes évocateurs de l’infection ou avaient été en contact avec cette dernière par le biais de la mère.
Le changement d’échelle des dépistages justifiait, selon Mathieu Pecquet, alors chef du laboratoire d’analyses médicales de Hôpital, l’acquisition de la machine.
Acquisition de casques audios et de droits de diffusion de musiques hypno-analgésiques
Budget : 7 525 €
Porté par Sophie MILLET, cadre de santé
L’hémodialyse est un traitement chronique de l’insuffisance rénale chronique terminale, impactant en raison de sa répétition 3 fois par semaine.
L’initiation de la séance en raison de la ponction de la fistule, nécessaire pour voir accès au sang à épurer ou pour le branchement du cathéter, sont des moments que de nombreux patients appréhendent en raison de la douleur ou des complications hémorragiques potentielles.
Les soignants ont exprimé la volonté d’une prise en charge du patient plus respectueuse de la charge émotionnelle liée à ce moment de la dialyse, eux-mêmes ressentant un stress important au moment de la ponction.
Music Care est une intervention non-médicamenteuse utilisant les principes reconnus de l’hypnoanalgésie, la “Séquence en U” accompagne progressivement le patient dans un état de relaxation profonde et soulage naturellement douleur, anxiété et troubles du sommeil.
Porté par Alexandra LEFAUX, cadre de santé du pôle de médecine.
Les salles de pause de l’hôpital ne disposent pas toujours d’ouverture vers l’extérieur, le mobilier est parfois ancien, les locaux nécessitent un rafraichissement (murs et sols), l’éclairage est de mauvaise qualité et la décoration pauvre et/ou désuète. Ces espaces sont donc peu accueillants.
Pendant la période d’épidémie de Covid, ces salles n’étaient plus utilisées, l’objectif était de les rafraichir pour le retour des salariés.
Ce projet a consisté en la rénovation des murs, le remplacement des sols et l’achat de mobilier, de luminaires et de décorations murales.
L’acquisition d’un échographe de fusion IRM
Budget : 78 000 €
Porté par le Dr Flavie BRATAN et le Dr Rémy ROSSET
Le cancer de la prostate, avec plus de 350 000 nouveaux cas diagnostiqués par an en Europe, touche un homme sur six. Son diagnostic classique, à partir des biopsies prostatiques randomisées sur des anomalies du toucher rectal ou une élévation du taux de PSA, a montré des insuffisances à la fois diagnostiques et pronostiques. En effet, la prostate est le seul organe pour lequel on réalise classiquement des biopsies sans cible, pour la détection d’un cancer, avec bien souvent un mauvais rendement. La multiplication des prélèvements augmente la détection tumorale mais implique des complications plus nombreuses.
Les Dr Rémy Rosset et Falvie Bratan, radiologues, souhaitaient équiper l’hôpital d’un échographe avec fusion d’image IRM qui permet de prendre des repères anatomiques et d’améliorer considérablement la prise en charge de la pathologie prostatique dans notre établissement.
L’IRM, qui a démontré ces dix dernières années sa fiabilité pour l’évaluation de la position et le volume des foyers tumoraux dans la glande, permet de guider des biopsies ciblées vers les zones suspectes de la prostate.
Cette technique permet non seulement d’assurer un diagnostic plus précoce mais aussi de réduire la pénibilité des biopsies pour les patients et leur potentielle morbidité en en diminuant le nombre.
Recherche clinique de mesure du glucose des patients diabétiques hémodialysés
Budget : 3 790 €
Porté par le Dr Lucien MARCHAND, endocrinologue, et le Dr Emmanuel VILLAR, néphrologue.
Chez les patients hémodialysés, il a été montré que le marqueur sanguin est très peu performant pour estimer l’équilibre glycémique réel des patients. Le métabolisme glucidique est en effet profondément altéré chez les patients présentant une insuffisance rénale avancée et les patients diabétiques en hémodialyse sont à haut risque d’hypoglycémie dans un contexte de dénutrition fréquente.
Ces hypoglycémies, parfois mal ressenties, peuvent être dépistées par l’utilisation d’un capteur qui pourrait permettre, sur 14 jours, de connaitre les profils glucose des patients en hémodialyse avec un diabète et de dépister les anomalies. Une optimisation personnalisée du traitement pourrait suivre pour le patient en fonction de son profil.
Cette étude proposée par les Docteurs Marchand et Villar, a été conçue comme une étude pilote pouvant permettre de proposer dans un second temps une étude d’intervention d’optimisation individuelle du traitement antidiabétique des patients dialysés et diabétiques en s’appuyant sur les capteurs nouvelle génération. Ces capteurs pouvant nettement améliorer la prise en charge du patient diabétiques hémodialysé en lui proposant un meilleur contrôle de son diabète.
L’acquisition d’un robot chirurgical
Budget : 1 350 000 €
Porté par le Dr Nicolas ARFI, urologue
Le robot de chirurgie Da Vinci devait alors permettre une concrétisation des valeurs humanistes de l’Hôpital en proposant aux patients une chirurgie urologique et viscérale mini-invasive et donc une meilleure récupération et une diminution de la durée d’hospitalisation, sans reste à charge pour le patient.
Acquis et mise en service fin 2022, le robot chirurgical a réussi sa montée en puissance depuis ces dernières années avec plus de 300 opérations réalisées fin 2024 et six chirurgiens formés à son utilisation. 300 opérations, ce sont 300 patients qui ont pu être opéré, majoritairement d’un cancer urologique ou viscéral, dans des conditions de qualité et de sécurité maximales.
« Le robot offre un meilleur confort au chirurgien qui opére assis devant une console. Les gestes sont plus précis puisque ce sont les bras du robot, très stables, qui réalisent l’intervention, souligne le Dr Arfi. C’est une chirurgie mini invasive, on incise très peu le patient, les cicatrices sont donc réduites. Au final, pour le patient, le bénéfice est important puisqu’il récupère plus rapidement de son opération ».
L’acquisition de 12 moniteurs Capno-spo2 de transport des patients
Budget : 36 000 €
Porté par le Dr Guillaume MARCOTTE, médecin anesthésiste, chef du service d’anesthésie et l’ingénieur biomédical de l’hôpital.
La surveillance des patients est un élément fondamental de la sécurité et d’une pratique sûre de l’anesthésie. Cette surveillance commence en salle opératoire, dès la fin de l’intervention et de l’anesthésie. Elle doit se poursuivre jusqu’au retour et au maintien de l’autonomie respiratoire du patient, de son équilibre circulatoire et de sa récupération neurologique. Ceci signifie que la surveillance et le monitorage des patients doivent être poursuivis pendant le transport du patient.
Cette période de transfert peut s’accompagner d’un certain nombre d’événements. Parmi ceux-ci, la survenue d’une complication respiratoire n’est pas exceptionnelle. Le transport d’un patient relevant du secteur d’anesthésie ou de soins critiques nécessite une surveillance continue. Le monitorage doit permettre de détecter ou de prévenir une hypoxémie. L’utilisation de moniteurs capnographiques permet de détecter précocement ces complications.
L’acquisition de 12 moniteurs capno-spo2 de transport permet cette surveillance entre la sortie de la salle opératoire et l’entrée en salle de réveil des patients de l’établissement.
L’acquisition d’un système de pneumatique de transport des prélèvements biologiques
Budget : 160 000 €
Porté par Matthieu Pecquet, alors chef du laboratoire de biologie, puis par Laurence Parmeland, chef actuelle du laboratoire de biologies médicales
Les prélèvements biologiques étaient acheminés au laboratoire d’analyses médicales interne de manière manu portée. Afin d’acheminer ces prélèvements rapidement et de proposer une meilleure prise en charge possible aux patients, le personnel soignant effectue plus de 100 trajets quotidiens entre leur service et le laboratoire. Pour les services ayant besoin de résultats rapides (les urgences ou la réanimation), ce sont des dizaines d’allers et retours quotidiens.
Jusqu’alors le personnel soignant passait près de 1 800 heures éloigné des patients dans le but d’acheminer ces prélèvements.
Ce projet d’installation d’un système de transport pneumatique, avec une gare à chaque étage et dans les services critiques (urgences, réanimation, bloc opératoire) permet un meilleur fonctionnement des services et une présence accrue des soignants auprès de leurs patients.
L’acquisition de matériel d’imagerie par fluorescence
Budget : 15 000 €
Porté par le Dr Fabrice MILOU, chef du service de chirurgie viscérale
Le Dr Fabrice MILOU, chirurgien viscéral, a souhaité introduire l’imagerie par fluorescence au sein de l’hôpital. Cette option présente sur une colonne de cœlioscopie consiste à injecter un colorant dans le système vasculaire, du vert d’Indocyanine, qui sera éliminé par les voies biliaires.
Mais lors de son passage dans l’organisme, ce colorant met en évidence par fluorescence les zones plus ou moins bien vascularisée et, repérées par une caméra infra-rouge, permettant au chirurgien de positionner son anastomose à l’endroit le plus favorable.
En effet il n’est pas toujours aisé de placer à la vue les sutures aux endroits les plus vascularisés et l’utilisation de la fluorescence permet d’améliorer leur placement dans 15% des cas et donc l’amélioration de la prise en charge du patient, la diminution des conséquences post-opératoires et l’optimisation du temps d’hospitalisation.
L’acquisition de casques de réalité virtuelle pour analgésie et anxiolyse au bloc opératoire
Budget : 16 000 €
Porté par le Dr Guillaume MARCOTTE, médecin anesthésiste, chef du service d’anesthésie
Chaque année, l’Hôpital pratique environ un millier de chirurgies orthopédiques, plastiques, urologiques, gynécologiques vasculaires et diverses petites chirurgies impliquant une anesthésie loco-régionale, à l’occasion desquelles la réponse des patients face à la douleur, l’inconfort ou l’anxiété est très variée.
La réalité virtuelle, perçue au travers d’un casque, distrait l’attention du patient immergé sensoriellement dans un programme spécialement développé pour retarder et minimiser l’arrivée de la sensation de douleur ou d’inconfort en plaçant le cerveau dans un état hypnotique alpha.
L’utilisation péri-opératoire de casques de réalité virtuelle permettrait une meilleure prise en charge de la douleur et une meilleure gestion du stress des patients. L’intégration de cette nouvelle technologie au sein du bloc rendrait aussi possible une meilleure gestion du planning du bloc, l’utilisation de quantité moins importante de substances anesthésiantes et donc une meilleure récupération du patient, moins exposé au stress post traumatique.
Ce projet pilote porté par le Dr Marcotte, médecin anesthésiste, et soutenu par le Dr Schiele, chirurgien orthopédique et traumatologique, pourrait s’étendre à d’autres services du Centre Hospitalier. Il facilite la période post opératoire, modernise la prise en charge du patient et participe au virage ambulatoire de l’établissement.
Le principe est simple, la réalité virtuelle distrait l’attention du patient immergé sensoriellement dans un programme de réalité virtuelle spécialement développé pour retarder et minimiser l’arrivée de la sensation de douleur ou d’inconfort en plaçant le cerveau dans un état hypnotique Alpha.